Je précise bien que tout ça a été écrit le 26 mai dernier.

J'me sens pas bien. Comme au 36 eme dessous. J'ai vraiment mal partout. Mes larmes coulent. Pas envie de lutter. Je sais pas comment j'aurais la force de tenir. Je t'aime tant. J'ai crée une dépendance autour de toi. Plus rien ne tourne si tu n'es pas là. J'ai du mal à respireR. Je me suis retenue de pleurer depuis 2heures que je suis chez mon pere. J'ai meme souri malgré mes yeux rougis.J'écris, parce que je ne peux pas te parler. Je ne veux pas te perdre aline. Si tu savais a quel point tu tiens pour moi. S'ils comprenaient. Je leur ai dit, crié, hurlé que j'avais besoin de toi. Ils ont préféré tourner la tête :"non, ce n'est pas vrai, je ne condamne pas votre relation. C'est juste que je ne ferai rien pour l'aider. Comment le pourrais-je ? De toute manière, si vous voulez vous voir vous le pouvez, mais elle ne dormira pas ici." Même en pleurant je m'éfforce de ne pas faire de bruit. Je sais que mon pere et mon frere sont a coté. Et ce soir je serais tout simplement incapable d'expliquer tout cela calmement a mon pere. Ouvrir les yeux me fait trop mal. Je veux juste etre avec toi. Je ne vis plus que pour ça il me semble. Je me fais peur. Je la hais de décider comme un juge de tribunal de la survie ou non de notre couple. Je la hais. J'aimerai etre sure que mon pere maidera. Mais au contraire je sais qu'avant, il a tenu le meme discours. Je ferais nimporte quoi pour qu'ils disent oui. J'ai beau me dire "carpe diem, je la vois vendredi" et penser à toi me disant "ne devient pas moi", je saigne quand meme. J'aimerai tout détruire autour de moi mais encore une fois je ne peux pas. J'aimerai hurler. Etre dans les bras d'une amie, dans les tiens. Quelqu'un qui comprendrait. J'ai appelé la soeur d'éva, éva a perdu son portable. Eva n'est pas encore rentréE. Je suis tellement mal que je ne veux pas t'appeler. Je n'ose pas lappeler. Elle est avec son copain. Je m'en voudrais de gacher quelquechose. Elle m'en voudra de ne pas avoir appelé.  En ce moment je pense même a appeler ma mere. Jai la tete quitourne. Je crois que je vais tappeler quand meme. Il faut que je me calme. Jai des fourmis partout jai limpression que je vais tomber dans les pommes. Je fais de lhyper ventilation je crois. Je le sais. Jai des fourmis dles dpoigts. Mon pere est rentré dans la chambre. Il a eteind ma musique de suicidaire. Je raconte au passé mtn. Il ma donné des mouchoirs, posé le pc portable par terre. Il n'a rien dit pke je regardai le mur, cachée dans mon oreiller. Josais pas affronter son regard. Puis est parti, et trois minutes jai éclaté en sanglots bruyants. Jai tout laché. Il est remonté qqes minutes plus tard. Je respirai a mille a lh. A nouveau je sentais plus mes mains. Javais peur, mal. Il ma redressée. Obligée à respirer plus normalement. Puis est resté assis a coté de moi 5 minutes. Les pensées dans ma tete, et ce silence de mort, géné, entre nous:
Comment lui dirE. Je n'en ai pas la force ce soir ." Papa, je ten parlerai demain, ce soir je n'en ai pas le courage" non, trop long. Pas la force de dire tout ça. "Papa..." "Papa" Allez ose. Dis un mot. Dis quelque chose. Il doit savoir. Se demandeR. Je l'aime. Je suis malheureuse sans elle. Je meure tellement fort. Je dois dire quelquechose.
Il se leve. Va vers mon poste.
Je dis "met la radio plutot"
"jcomptais pas remettre ton cd"
Il revient s'assoir. "Tu veux regarder un film, Eternal sunshine ou quelquechose comme ça ?"
"non"
Je n'ai toujours rien dit de ce que je dois dire. Les mots me brulent les levres. Je n'ose pas. Je suis lamentable. Il est là, ,assis, pret a tout entendre, et moi je me tais.
Le temps passe lentement...
"Tu veux toujours pas venir voir un truc vec nous ?"
négatif
"Si tu change d'avis tu sais ou nous trouver"
affirmatif...
voilà, j'en suis là. Avec l'hyperventilation jai vraiment vraiment flippé. Jai cru mourir. Je vais tappeller.

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