J'aime beaucoup ces photos. Je pense que ce que j'aime tout particulierement c'est cette lumière irréelle.  J'aime aussi sentir la relation de confiance que le photographe a su installer entre lui et les sujets et cette ambiance mi-posée, mi-sur le vif....

 

 




Comment avez-vous élaboré vos entretiens ?
Bernard Pelosse :
J’ai élaboré un entretien de type proustien qui repose sur un questionnaire type de 54 questions. On attendait pour chaque question que la personne se l’approprie et d’une question banale en apparence, on arrivait à des choses plus intimes, des paroles qui sortent rarement.

Le questionnaire intervenait-il toujours avant la séance photo ?
Luc Choquer :
Le questionnaire était toujours administré avant la séance photo. Ça pouvait aller d’une heure à une demi-journée. J’apprenais ainsi à mieux connaître les gens ce qui guidait mieux mon travail derrière l’objectif. Ils me donnaient d’ailleurs beaucoup, ils se livraient complètement, une fois qu’ils nous avaient ouvert les portes de leur monde devant la caméra. Contrairement à ce que certaines personnes pourraient croire, il n’y a aucune mise en scène dans mes photos. Tout est sur le vif.





Qu’est ce qui fait une bonne photo ?
Luc Choquer :
Une bonne photo ? (Il marque une pose) Je ne sais pas, c’est très subjectif. Je sais seulement que l’on peut dire beaucoup de choses à travers une photo. C’est quelque chose que j’ai découvert à travers le travail de Diane Arbus et Robert Franck. Moi qui au départ n’était pas tout intéressé par la photo (il était psychologue, ndlr). Ça a été une véritable révélation et c’est ce qui a révélé ma vocation.








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