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Session
Badaboum
Fin.
End.
Je sais plus vraiment comment il a tourné la chose mais je peux vous assurer que c'est désormais vraiment fini. Officiel et tout.
Mon mascara s'en souvient encore.
On s'est parlé comme des adultes en crise de la quarantaine. Les assiettes ont volé virtuellement. J'ai même vu le vase de l'arrière grand mère tomber lentement au sol et éclater en milles morceaux. J'ai cru mourrir.
J'ai mordu l'oreiller encore toute habillée. Sans "bonne nuit", ni de "au revoir".
J'ai réussi à glisser entre deux sanglots que j'étais désolée pour ce que j'avais pu dire d'horrible ce soir, et pour les verres en cristal que j'avais cassé.
Gueule enfarinée au lycée. Maquillée comme un pot de peinture "J'aime bien le maquillage sur tes yeux, c'est sympa". Oh un ptit sourire de circonstance et voilà comment éviter les questions à propos de mes yeux rougis, ou gonflés.
A midi : un message.
C'est Y. Tout s'qu'on va reussir à faire c'est s'éloigner. J'ai besoin de toi et ça tu l'oublie. J't'embrasse. M'oublie pas c'est tout.
Putain les hommes, foutez moi la paix.
Je sais que j'aime les filles , leur corps, leur douceur, être en "terrain connu", leurs lèvres... J'vais pas vous faire un dessin.
Mais là, il a débarqué avec ses beaux yeux. et j'ai découvert que je pouvais aussi aimer être entourée, protegée : ETRE UNE FILLE.
Que j'avais aussi envie de Lui.
Et même si c' était pas super pour l'instant , j'avais la motivation d'apprendre, lui apprendre et partager ac Lui....
Mais voila, même avec lui je pensais encore aux corps des filles...
EDIT : il vient de me dire qu'il comptait se remettre avec moi... apres que je lui ai avoué les doutes qui m'avaient habités pendant notre relation (voir ci dessus).
Mais maintenant, il doit y re-reflechir
Laissez moi juste CREVER
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Ecrit par Coruscante
| Précédent | Jeudi 20 Septembre 2007, 22:33
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6 commentaires
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2 -
Re:
par
Coruscante, le Samedi 22 Septembre 2007, 13:08
bourrique... oui, voilà, il me fait tourner chèvre...
Aujourd'hui il me demande ce que je veux ("toi")
mais me dit qu'il faudrait pt qu'il règle ses pb ac son ex....
AAAaarggh
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3 -
Re:
par
inconsciente, le Samedi 22 Septembre 2007, 14:02
Il va te rendre folle.
Dis lui que ce que tu veux c'est l'oublier.
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4 -
Re:
par
Coruscante, le Samedi 22 Septembre 2007, 23:13
je veux pas l'oublier...
je veux l'aimer et être aimée...
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Inutilité d’un corps, cris silencieux du cœur, cordes vibrantes
d’une voix pourtant demeurée sans écho, aucun. Tout n’est qu’inexistence,
quelque part entre ici et nulle part, entre fausse réalité et véritable rêve.
La raison, qui peut bien savoir ce que c’est. Un comportement, une façon de
parler, de croire en demain, de croire aux autres, de croire en soi. Ou
peut-être mourir sans le savoir, en vivant cette vie de tous les jours qui
consume, encore un peu plus ce qui nous construit, nous réalise. Cet être,
enfermé et qui voudrait vivre, exister au cœur des autres. La raison n’est peut-être
qu’une illusion d’optique au final. Un leur qui fait croire à une valeur, une
valeur étalon, inexistante pourtant aux yeux d’un cœur qui ne peux la
comprendre.
Le brouillard matinal a perdu ses heures, il reste là et
s’étend sur un infini désert de toute existence. L’âme pendant ce temps se débat
dans ce no man’s land, dans cette inutilité qui est sienne. Bien sur, des voix
amicales se font entendre, par ci, par là, mais a quoi bon tout ca. Les
naufrages internes sont si peu décelables, si peu rattrapables, alors que
coulent déjà les larmes d’une pluie qui ne sert à rien, de toute façon. Le
silence s’installe enfin, au fin fond de l’être qui se meurt, apaisé,
connaissant sa destinée, inutile aux autres et donc inutile à soi-même.
Ne servir à rien, n’être bon qu’a passer, trépasser, n’être
qu’un souvenir, une page dans un très gros livre, celui de plusieurs vies. Et
tous ces chapitres qui s’amoncellent, sans vraiment de cohérence, sans vraiment
de début mais toujours avec cette fin, ridicule, vulgaire. Et le chapitre déjà
est fini, la page suivante est blanche, comme une piqure de rappel dans ces
dédales d’espoirs, inorganisés. Tenter d’écrire une nouvelle page, sans savoir
par où commencer, sans repères, sans but, difficile tache pour une raison
inexistante. On pourrait presque se demander si elle a jamais existé.
Qu’est une âme sans miroir, un cœur sans frère, un oiseau
sans le soleil, l’amour sans réciprocité
ou l’amitié sans confiance, la croyance sans remerciements, le destin sans la
chance. Rien ne peut exister si l’on a pas un tout et son contraire. Simple
logique, simple retour des choses. Simple vérité dont parfois la vie se
contrefout, au détriment de cet espoir, fatigué. Au détriment de cette âme qui
vit sans raison, quelque part, recroquevillée sur elle même, comme un soleil
noir qui ne luit que pour lui-même, une sorte d’éclipse que personne n’observe,
c’est beau pourtant une éclipse.
Le temps s’arrête enfin. Le sommeil est venu, avec lui ce
passé aux apparences de beauté infantile et de croyances dans des lendemains
pleins d’espoirs, et de vie. Le sommeil réparateur est peut être le seul miroir
des souvenir, tout ce qu’il reste dans ces moments de doutes, d’inutilité, de
solitude. La raison, on ne saura jamais ce que cela signifie tant que l’on aura
pas apprivoisé la solitude.
Et tout le reste n’est que véritables mensonges, même la cloche du temps qui passe...
Commentaires
1 -par inconsciente, le Jeudi 20 Septembre 2007, 23:38 Répondre à ce commentaire